THE BLOB - 1988
De : Charles Russell
Synopsis
Un monstre étrange venu d'ailleurs, informe et gelatineux, dévore tout ce qui vit, en particulier les êtres humains, dont il se régale. Mais avant qu'il n'ait complétement digéré une ville dont il s'est régalé, Meg Penny et Brian Flagg, découvrent que le Blob fuit la neige carbonique, tels les vampires les crucifix...
Mon avis
Je profite des vacances (d'ailleurs je salue tous ceux qui bossent pendant que je m'éclate ;-)) pour me faire un voir deux films par jour, la méga-classe quoi ! Et un soir je me fais Le Blob. Attention ce n'est pas le Blob qui se fait Tim ! Sinon je serais déjà mort et digéré ! (ahahaha) Pour info, le Blob est une créature visqueuse venant de l'espace qui bouffe tout sur son passage. D'ailleurs on aurait pu remplacer le titre "Le Blob" (beaucoup trop court) par "la créature visqueuse venue de l'espace qui bouffe tout sur son passage !!!" (beaucoup plus mieux, moins court, terrifiant et ça fait plus peur (en plus)). Remarquez que j'ai ajouté des "!!!" à mon titre imaginaire afin de montrer que ça fait vraiment peur. J'aurais pu ne mettre qu'un seul "!" mais le fait d'en mettre 3 montre que ça fait 3X plus peur. Donc le Blob terrifie tout le monde, à commencer par une petite ville des States. Mais voilà le Blob n'aime pas la neige. Cette information paraît anodine vu comme ça mais si on gratte un peu on peut apercevoir une pub à peine voilée pour le ski. En effet, le film incite les gens à aller skier en disant : "Attention si vous n'allez pas skier le blob vous tuera!". Un message alarmant, je sais.
Message alarmant, peut-être, mais moi j'suis pas con. Mon père, depuis tout petit, me dit : "Aie un esprit critique..... ou sinon j'te bute" (non j'déconne il disait pas "j'te bute"! lol). Et bien là j'applique mon esprit critique. Je vois le film, je me questionne et je me dis "Attends, le mec il se fout de ma gueule, le Blob a jamais existé!". Moi ça passe mais y a des gens qui n'ont aucun esprit critique. Je connais des friends à qui j'ai passé le dvd, ils sont devenus moines tibétains.
Mais le film reste fun du début à la fin ! Oui, du pur fun mais pas brouillon. Fun, cool et bien réalisé c'est Charles Russell, le réalisateur du magnifique et déjanté "Mask" ! Fun... et gore. Plus gore encore que ne l'était Al Gore à l'époque de "Y a que la vérité qui dérange" ! Des corps en décomposition, colonne vertébrale pliée en deux, et une scène que j'adore : lorsqu'un footballeur américain ado (tu vois le genre), passe la soirée dans sa voiture qui se trouve dans la forêt avec une fille. La fille complètement pétée s'endort, le gars voulant lui servir encore un peu d'alcool va chercher une bouteille dans le coffre en laissant la porte de la voiture ouverte. En revenant dans la voiture il voit la fille endormit et tente d'en profiter... il met alors sa main sur son sein et va vite s'apercevoir qu'il touche autre chose ! LOL ! Donc à toutes les lectrices, faites attention au Blob avant le mec.
Très bons acteurs avec le petit frère de Matt Dillon dans le rôle du punk solitaire : Kevin Dillon. Je viens de comprendre par Allociné que c'est son frère mais dans le film je trouve qu'il a une tête de punk style vampire, 'fin bref une bonne prestation. Et l'autre Shawnee Smith en fille BC BG. Moins percutant que le punk, m'a pas vraiment marqué. Le punk et la fille à papa VS the Blob ! (oui ça le fait)
Plus que m'être éclaté, je peux presque dire que ce film est devenu une référence du genre pour moi. Sûr que je le reverrai quelques fois encore ! Je sais pas si c'est parce que j'étais dans un soir "je veux du sang et des boyaux" mais ça a été un vrai coup de coeur. C'est peut-être pas LE film d'horreur, mais un très très bon film du genre.
VOYAGEURS ET MAGICIENS - 2003
De : Khyentse Norbu Rimpoche
Synopsis
Dondup, fonctionnaire dans un
minuscule village des montagnes du Bhoutan, rêve de partir faire
fortune aux Etats-Unis. Pour cela, il ne lui manque qu'un visa qu'il
doit aller chercher à pied dans une lointaine grande ville.
Il
chemine avec un vendeur de pommes et un moine qui, jour après jour, lui
raconte l'histoire de Tashi, un jeune fermier qui, lui aussi, voulait
changer son existence mais vit ses plans modifiés par une rencontre
amoureuse.
Lorsqu'un marchand et sa très belle fille se joignent aux
marcheurs, la fable du moine trouve, chez Dondup, un écho qui va
changer son destin...
Mon avis
Khyentse
Norbu Rimpoche ça vous dit quelque chose ? Mais oui souvenez-vous donc
! Ce fameux réalisateur bhoutanais qui a été primé au festival du film
asiatique de Deauville 2004. Ca y est c'est revenu dans ta caboche ?
Perso quand je l'ai vu dans le rayon je me suis dit Khyentse Norbu
Rimpoche c'est dans la poche ! Ahahahaha ! Je trouve ce petit
jeux de mot Franco-bhoutanais magique.
Tiens en parlant de magie
je te présente "Voyageurs et magiciens". "Voyageurs et magiciens" je te
présente le lecteur de la critique. Heu je m'égare là. Tel un voyageur
égaré... (air pas trop connu non)
Une intro peu commune car
complètement personnel et en dehors du cadre de l'expression commune.
Beaucoup de lecteurs me surnomment souvent le "Lynch de la critique". A
ceux là je voudrais leurs répondre qu'importe la comparaison qu'on peut
sans doute établir entre un génie du septième art et moi. Moi je
poursuis mon chemin et je dois dire que je me débrouille très bien dans
cette voie là. Voilà j'espère que c'est clair maintenant.
Excuse moi
cher lecteur de cette interruption mais je voulais régler quelques
différents avec certaines de mes admiratrices. Je m'en arrête là sinon
on va croire que je prends la grosse tête...
Donc enfin
"Voyageurs et magiciens", vous l'attendiez tous et bien je vous l'offre
pour de vrai de vrai ! Mon avis... top chrono ! (mdr)
Alors ce
film... bin c'est incroyable comme c'est envoûtant ! J'pense d'ailleurs
que c'est un des magicien du film qui m'a lancé un sort (dédicassée
pour toi celle-là) ! Non ce qui m'a vraiment attiré dans ce film c'est
qu'il dégage une sensation de dépaysement profond. Et du dépaysement y
en a ! Je vous situe le Bhoutan : petit pays situé dans l'Himalaya,
région du Tibet. Tu vois le genre. Le genre d'endroit qui fait rêvé
mais que quand tu y es tu veux te barrer. Alors pour y aller sans avoir
à y aller, il existe une solution : voir le film. Un bon petit film
remplie d'air frais mettant en scène le biotope (espace géographique
dans lequel vit la biocénose) et sa biocénose (être vivant qui vit dans
le biotope) bhoutanaises (oui, j'ai fait des études). En
l'occurence, la biocénose ici ce sont les bhoutanais eux-mêmes. De
vieux moines sages bronzés ridés ayant plus d'une fable dans son
sac. Déjà, rien qu'à voir leur tête t'as déjà fait le tour du globe.
Puis les paysages magnifiques ! Chaîne montagneuse + fôret d'arbres
immenses + rivière = magiiiiie !!!
Puis dans toute cette
magie orientale, un homme, un bhoutanais avec le rêve d'aller vivre en
Amérique, le rêve oriental (d'ailleurs je pense qu'après vision du film
le rêve américain c'est d'aller vivre au Bhoutan! LOL). Et c'est ainsi
qu'on voit cet homme contrasté avec ses amis moines. Ceux ci étant
habillés local et l'homme avec des baskets transportant une chaîne hifi
diffusant du rock. Un peu stéréotypé mais à vrai dire je m'en fous. Ca
n'enlève pas le plaisir que procure le film.
Cet homme en quête
d'Amérique s'en va donc de son village mais rate le bus partant pour
une ville lointaine. Il doit alors faire son chemin à pied espérant
qu'une voiture puisse le prendre en stop. Dans son chemin il rencontre
un moine ainsi qu'un vieil homme, marchand de pomme. Là, rien de
bien exceptionnel mais attends un instant que le moine te raconte une
de ses fable, tu vas en faire une drôle de tête ! C'est vraiment à ce
moment là que le film prend toute son ampleur en racontant en parallèle
une fable et les péripéties de notre américanophile ! Ca en devient
carrément passionnant (et oui!!!). Quand on est dans la fiction, on est
pris par l'intrigue de la fiction mais quand on quitte la fiction pour
la réalité on est pris par l'intrigue de la réalité. Ainsi se
schématise le film quand à la fin la fiction rejoint la réalité. Pour
accompagner cette jolie fable, il y a des petites phrases tout à fait
philosophiques que les personnages citent. Une leçon de vie en somme !
Conclusion
: sans être un chef d'oeuvre, le film se défend bien plus qu'il en a
l'air. Quelques facilités par ci par là mais au final on ne s'ennuie
pas pendant les 1h40 en tout cas moi j'ai bien pris à la sauce
(d'ailleurs si j'étais une carotte, le film serait de la sauce
cocktail!) Petit jeux de mot histoire de finir en beauté !
Sans prétention ni rien on voyage de l'autre côté du monde, rien que pour ça allez le voir !
HOOK - 1991
De : Steven Spielberg
Synopsis
Peter Banning alias Peter Pan est devenu un brillant avocat d'affaires qui a tout oublie de ses merveilleuses aventures. Mais le terrible capitaine Crochet, lui, n'a pas oublie. Pour enfin, regler leur compte, il enleve une nuit Jack et Maggie, les enfants de Peter. C'est en compagnie de Tinkerbell que Peter s'envole a nouveau pour le pays de Nulle Part.
Mon avis
Hook serait-elle la meilleure illustration de la carrière de Spielberg ? A en voir la tournure que prend sa carrière, je dirais oui !
Spielberg est en quelque sorte l'enfant qui ne voulait pas grandir et qui a grandit, le Peter Pan du cinéma. C'est pour cette raison que Hook est sans doute le film le plus personnel de Spielberg. Je crois que ce film est ce qu'il a fait de plus honnête et de vrai dans toute sa carrière. On l'aura toujours dit : Spielberg est un grand enfant ! C'est simple, toute sa création est devenue une icône pour la jeunesse. On aura tous commencé avec E.T., Jurassik Park, Les dents de la mer... et Hook !
J'avais très très envie de le revoir et quand je l'ai revu, ma mémoire ne m'a pas fait défaut ! Et oui, nostalgique mais pas amnésique ! Plus qu'ailleurs Spielberg fait ici parler tout son effet 'dreammaker' (english). Maintenant ça a fortement vieilli et le pays imaginaire fait plus penser à une attraction Disney mais il reste toujours cette magie intacte qui fait qu'on voudrait que ça existe pour de vrai. Un gros fantasme qui ne se réalisera que dans les rêves, snif... ça me fend le coeur de ne plus avoir la même naïveté qu'il y a 10 ans ! Pffff et les plats qu'on ne peut voir qu'en utilisant son imagination ce serait parfait ! Non c'est vraiment ça, ce film est l'illustration parfaite de Spielberg !
Pour le rôle de Peter Pan, on aurait pu bien voir un Tom Hanks pour son aspect juvénile mais c'est Robin Williams qui l'incarne et il s'en sort plutôt bien ! Aujourd'hui il en a marre des rôles bon enfant, il se met plutôt dans la peau des méchants. Ce qui lui va tout aussi bien mais soit. A ces côtés un casting en or : Dustin Hoffman/Capitaine James Hook (Crochet), Julia Roberts/Fée clochette, Bob Hoskins/Smee (le serviteur du Capitaine). A noter aussi la magnifique prestation de Maggie Smith plus souvent connue pour son rôle du professeur Mc Gonagall dans Harry Potter. Elle incarne ici Wendy mais plus ridée que d'habitude...
Si les dinosaures, l'extra-terrestre et le requin lui font de l'ombre, Hook reste quand même un véritable souffle de vérité et d'honnêteté ! La jeunesse peut le remercier ! Spielberg retournera-t-il dans le pays imaginaire? J'ai de gros doutes, je pense même qu'il a définitivement grandi.
La scène du film
LA VIE DE BRIAN - 1978
De : Terry Jones
L'histoire
En l'an 0, en terre de Galilée, Mandy et son bébé
Brian reçoivent la visite des Rois Mages un beau soir de décembre.
Ceux-ci, s'apercevant de leur erreur, remballent prestement leurs
présents et filent dans l'étable voisine. Hélas, Brian a tiré le
mauvais numéro...
Mon avis
Les exams sont finis et j'ai reçu les résultats hier, je
passe en 4e et sans pète. Du jolie mais toute cette période d'études
intenses m'a fait faire du retard. Et ce n'est pas fini. Je pars 3
semaines à partir de dimanche et donc plus d'articles jusqu'au 21
juillet. **Véritable coup de poignard dans la blogosphère**. Je n'en
dirais pas plus.
Mais au lieu de vous laisser dans votre tristesse, je vous offre un
article spécial sur un film déjanté... mais aussi partagé ! Et oui, les
Monthy Python : on aime ou on aime pas ! Certaines scènes sont very
funny mais d'autres trop british pour moi ! Ils visent tellement haut
dans la subtilité qu'il est difficile de se prendre des fous rires,
juste des sourires et comme les sourires c'est sous les rires... ça
fait que... bin ça fait que ta gueule ! Oui j'ai horreur des questions
(hommage à Franckie Dubosc... pour toi lecteur ! hihihihi).
Je veux
dire c'est pas le film qui est difficile d'accès, c'est tout leur
humour présent dans tous leurs films. Et pour une troupe de comiques,
ça pose problème. Les adeptes riront de plus en plus et les autres de
moins en moins.
J'ai pas ri comme un fou mais je ne me suis pas fait chi*** pour
autant. Le film est très subtil et fou (voir vaisseau d'extraterrestre
!). Les acteurs... certains jouent bien, d'autres en font trop. Reste
la scène finale qui est géniale !!!!
UNE VERITE QUI DERANGE - 2006
De : David Guggenheim
L'histoire
L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du
monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans
pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du
système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques
extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vaguesde chaleur meurtrières. Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter. Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, Une vérité qui dérange
a choisi d'illustrer et de relayer l'action et le combat passionné d'un
homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne
les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de
réagir à cette crise.
Mon avis
Désolé pour les retards qui font un grand écart de plus en plus grand mais je ne sais pas pas beaucoup de temps alors je vous livre une critique à l'arrache d'un film vu il y a deux semaines. Beaucoup de boulot, les exams, ayant beaucoup plus d'amis que prévus,... voilà les raisons de mes "1 article/mois".
Alors le film en lui-même n'est pas qu'utile mais vitale ! Oui oui on connaît bien le problème du réchauffement climatique mais qui agit ? Le film expose le problème avec des arguments scientifiques et Al Gore y place par-ci, par-là, quelques petites touches d'humour à l'américaine. Et je peux vous dire qu'on s'emmerde pas pendant ce film. Je sais pas si c'est parce que les sciences passionnent mais ce qui est sûr c'est que c'est très bien expliqué ! On voit bien que Al Gore connaît bien son sujet. Un véritable one man show !
Evidemment, faut pas s'attendre au chef d'oeuvre de mise en scène mais c'est pas le but. Je ne sais pas quoi trop dire d'autre, tout est dans le film. Une vérité qui dérange à voir par le monde entier... d'ailleur carton dans le monde :)
THEOREME - 1968
De : Pier Paolo Pasolini
L'histoire
Un jeune homme d'une étrange beauté s'introduit dans une famille bourgeoise. Le père, la mère, le fils et la fille succombent à son charme. Son départ impromptu ébranle tous les membres de la famille.
Mon avis
Au début, je ne savais pas trop si le film était flex ou pas... juste qu'il était italien. Ça m'a motivé à fond les ballons et je me suis dit que ce serait top cool de découvrir ce cinéma qui m'était pas très connu. J'ai donc choisi Théorème, donc si ça intéresse des gens de grande intelligence, lisez la suite...
Après que Pythagore (mouhahahaha je n'ai pas dit mon dernier mot !... enfin mtn si !) nous ait livré le sien, c'est au tour de Pasolini. Son théorème n'est pas mathématique mais sa thématique (...) est... la société par rapport à la religion ? C'est possible ça ? Enfin oui je ne l'ai vu qu'une fois et ma foi, je trouve que ça peut le faire ! Non mais je n'ai pas encore les jambes assez solides pour vous délivrer une quelconque analyse détaillée et complète de ce film ultra complexe. Ce que j'ai repéré c'est que ça parle de Dieu (le jeune homme) et de société (bourgeoisie italienne). Ça c'est dans la première moitié qui est encore simple à comprendre. Seulement pour la seconde partie, je pense qu'une seule vision ne suffit pas. C'est donc complexe, comme une peinture abstraite. Et l'art abstrait, soit on aime, soit on aime pas...
Mon sentiment par rapport au film est partagé en deux : d'une part, il y a cette première partie que j'ai beaucoup apprécié pour son aspect original et passionnant et de manière générale, pour son silence. Tu es sourd et tu en as marre des Chaplin ? Je te conseille alors Théorème parce que oui, Théorème parle par ses images et par les visages des personnages. C'est surtout là, la grande qualité du film : le message passe par l'image et la musique et non par les dialogues... du moins pas la majeure partie du film :)
Oh mais shit ! Où ai-je la tête ? J'ai oublié de vous parler de la deuxième partie du film auquel se rattache mon sentiment n°2. Sentiment un peu plus confus. Oui, c'est dans cette deuxième partie que les défauts du film apparaîssent. A partir du moment où le jeune homme s'en va de sa famille, l'ambiance se glace. Et cette froideur va être présente jusqu'à la fin du film... enfin ça reste mon sentiment, peut-être que d'autres le voient autrement.
Qui dit froideur, ne dit pas chaleur (lol!mdr!ptdr!) mais dit parfois ennui. Petit détail que je craignais mais heureusement que j'avais ma dose de caféine dans la poche. J'allais prendre du coca mais Tarantino et Mia Wallace m'ont vite fait changé d'avis !
Toute ma critique plus haut n'est que purement subjectif ! Je suis sûr qu'il y a beaucoup à en tirer de ce Théorème mais pour se faire, je passe le relais aux spécialistes du genre. Personnellement, je n'ai pas trop le courage...
Oh je vois ma mère se lever, je vais vite me coucher, bonne nuit ou matinée à tous ! :p
La scène du film
SUR UN ARBRE PERCHE - 1971
De : Serge Korber
Synopsis
Roubier, un promoteur français, et Mazzini, un Italien, viennent de conclure un accord leur assurant la mainmise sur les autoroutes européennes. Mais une malheureuse embardée précipite la voiture d'Henri et ses occupants sur la cime d'un pin parasol accroché à la paroi d'une falaise...
Mon avis
Grand moment sur mon Blog : l'inauguration de jeux de mots (parfois pourris mais c'est pour rire) qui s'inventeront tout au long de mes critiques, histoire d'étaler un désir inassouvi...
1971, date à laquelle Serge Korber (et non Jean de La Fontaine (...de Jouvence :s)) va sortir Sur un arbre perché, un film sans grande prétention ni originalité. En effet, Sur un arbre perché met en scène -non pas un renard et un corbeau- mais bien trois personnages : un promoteur riche et excité (et bientôt ex-citoyen), un beau gosse et une jolie fille (hum...). On l'aura compris, le film de Korber n'est là que pour divertir et rien d'autre. Le seul élément (éh! l'aimant!) qui peut paraître encore original est l'endroit où se déroule la majeure partie du film... sur un pin, entre ciel et mer (et père à la fin). Bref, ça sent le déjà vu à plein nez (un jour de 1971).
Pour divertir (dit le ver, tu tires?), peut-être, mais sur moi (de mars (ou smarties(...pas la voiture,hin!))) la sauce n'a pas tellement pris. Pour 1h26 de film, je me suis ennuyé à partir du moment (et contrairement à ce mot je ne mens pas!) où ils atterrissent sur le pin (d'épice...). A vrai dire, la seule chose qui m'a tenu en éveil c'est Louis De Funès ! Toujours axé dans ses grimaces mais qu'est-ce qu'on se marre (ou mer) ! Un charisme certain et une (pun)aise devant la caméra, c'est De Funès(e) !
Conclusion : une légère déception, un film qui ne vaut vraiment le détour que pour De Funès...
La scène du film
FARGO - 1995
De : Joel Coen
L'histoire
En plein hiver, Jerry Lundegaard, un vendeur de voitures d'occasion à Minneapolis, a besoin d'un prêt de Wade Gustafson, son riche beau-père. Endetté jusqu'au cou, il fait appel à Carl Showalter et Gaear Grimsrud, deux malfrats, pour qu'ils enlèvent son épouse Jean. Il pourra ainsi partager avec les ravisseurs la rançon que Wade paiera pour la libération de sa fille. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.
Mon avis
Il est 7 heure du matin, un frère Coen lit son journal tasse de café à la main. Sport, politique, cinéma, ... les pages tournent et le bébé veut voir le jour, vas-y Joel prend la catégorie faits divers et lit le deuxième paragraphe !!! ...
Et c'est ainsi (à peu de choses près) qu'est né Fargo, là où un rien est devenu énorme ! Et oui, au cas où certains ne le sauraient pas, l'histoire de Fargo a bel et bien été réelle ! Mais le film met-il le paquet sur ce petit plan, qui n'a rien de si "extraordinaire" ? Bien sûr que non, sinon le film n'aurait été qu'un divertissement haut de gamme. Non, l'histoire n'est que le squelette du film et les frères Coen vont mettre des formes à cette histoire. Le film décrit le quotidien de personnages normaux comme toi, comme... comme toi ! On s'identifie facilement à ces personnages malgré la pointe de caricature qui s'y colle. Et si l'un des objectifs des Coen est de décrire un quotidien; on peut dire qu'ils l'ont réussi cet objectif ! Rien n'est si hors norme, tout a l'air si... banal.
Si Fargo est avant tout un drame, les 2 frères semblent ne pas avoir perdus leur humour ! Rien que l'accent du nord, avec les expressions comme "Yah !" ou "Jeez", me fait bien marrer ! Tu te demandes surement comment je sais tout ça. C'est bien simple, en fait, mon frère et moi on s'est préparé un p'tit plan somme toute audacieux, allez vous me dire, un plan qui consiste à voir le film dans sa version originale mais avec des sous-titres pas très frenchies, in english ! Et on répétait les dialogues à haute voix histoire de s'entraîner dans la langue, une expérience qu'on va se refaire et que je vous conseille car à la longue, ça peut avoir son rôle à jouer dans l'apprentissage de la langue shakespearienne.
Le film à son lot d'acteurs charismatiques à souhait ! L'occasion pour moi de rendre un p'tit hommage à un acteur que j'aime beaucoup mais qu'on oublie souvent : William H. Macy ! Je l'adore ! Il a une tête à faire du cinéma, il suffit qu'il reste là à ne rien faire et je fonds, bref ça s'appelle avoir une gueule ! Au même titre, il y a Buscemi, grand habitué de chez les Coen, mais vous connaissez mon amour pour son jeux... A tout ça, vient s'ajouter la compagne de Joel Coen, Frances McDormand. Que dire si ce n'est qu'elle incarne parfaitement l'officière de police d'un bled à l'écart de tous les clichés.
Fargo ou quand le quotidien prend de l'ampleur !
La scène du film
Un hommage à Kubrick et son Shining ?
CHIEN ENRAGE - 1949
De : Akira Kurosawa
L'histoire
Murukami, un jeune policier de la brigade des homicides, se fait subtiliser son arme de service par un pickpocket dans un bus. Paniqué, honteux, il va mettre toute son énergie à essayer de retrouver l'arme, sans succès. Son honneur est bafoué.
Sato, un détective expérimenté et plus âgé que lui, va le prendre sous son aile. Ensemble, méthodiquement, ils vont traquer le coupable ...
Mon avis
On a toujours tendance à retenir les grands Kurosawa sous les feux des projecteurs avec en premières places Les sept samouraïs, Ran et Rashomon. Alors on colle une fausse image de réalisateur axé sur les samouraïs et un poil endormant. Rassure-toi jeune petit hypermétrope : Kurosawa possède d'autres facettes et celle du polar noir lui va plutôt bien...
Mieux encore : il excelle et dépasse les trois stars (pourtant très bons) par son rythme nuancé, à la fois fluide et lacinant. Evidemment, c'est moins imposant qu'un Ran mais le but n'est pas là et c'est plus dans l'histoire (proche de PTU de Johnnie To) que ça va se jouer.
Et comme tout grand artiste qui se respecte, Kurosawa se sert de l'histoire pour évoquer encore d'autres sujets. Et quand les deux inspecteurs parlent d'après-guerre, j'ai eu mon p'tit coup d'oeil trop génial sur la date de réalisation : 1949, soit quatre ans après la deuxième guerre mondiale ! Et oui je ne suis pas myope !
De mon point de vue (avec vilain jeux de mots), le meilleur des Kurosawa pour l'instant. Film noir qui démontre tout le génie d'un cinéaste...enragé !